Peut-on vivre normalement la perte d’un être cher, d’un enfant, d’une partie de soi ? “Pendant des mois, j’ai vécu totalement anéantie, je ne savais plus qui j’étais. Je n’étais que douleur, ma tête était vide. Je n’avais plus mon corps, je flottais à côté”, exprime l’auteur, psychanalyste à Paris, qui a perdu son fils de 21 ans en 1994, d’un accident de plongée. Après avoir raconté sa propre histoire dans un premier livre, Josette Gril est allée à la rencontre de parents ayant, comme elle, perdu un enfant, pour tenter de comprendre comment il était possible de continuer à vivre en subissant l’insoutenable. Dans la première partie de l’ouvrage, en une cinquantaine de pages, Josette Gril aborde les temps forts et les aspects essentiels du deuil: l’annonce, l’enterrement, les manifestations physiques de la douleur, la culpabilité, la colère, les relations avec l’entourage… |
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Tout en cherchant à répondre à la questions : “Comment vivre avec le manque, l’absence ?”, elle réfléchit à la spécificité du deuil d’enfant et souligne le rôle fondamental de la douleur. La douleur dévaste mais garantit aussi qu’on est en vie, reste inscrit dans la vie. |
Annik Bianchini nous donne son avis Josette Gril « Vivre après la mort de son enfant » Des parents témoignent
Préface de Stéphanie Fugain - Editions Albin Michel 2007, 302 p., 16,50€