Annie GUIR (Mars 2007)

  « De quel nuage attendre un message ? »

Ce vers de la poétesse chinoise Li Ching-Chao, évoquée par François Cheng dans le livre -« Entre source et nuage »- résonne comme un lointain écho dans cette recherche photographique.

Longtemps l’océan fut le motif sur lequel j’exerçais avec patience mon observation tentant de mettre en évidence son écriture et ses couleurs, en m’inspirant du texte de Ferenczi « Thalassa ».

A partir de Juillet 2001, le ciel commença à apparaître de façon intense dans mon travail. je me mis à écouter « le souffle du temps » en regardant les dépressions en « trans-formation », ces formes éphémères qui vont et viennent et dérivent vers le lointain , vers l’ailleurs.

Les yeux dans les nuages, les pieds sur la terre, je scrutais cet espace infini et pensait aux oracles.

Ayant une formation littéraire et artistique, j’ai toujours pratiqué la peinture dans un dialogue constant avec la photographie ; peu à peu les photos sont devenues des « photo-poèmes ».

Cette recherche a été élaborée dans les îles des Açores, au lieu dit de « l’anticyclone », en 2001-2002, sur l’île de Faial et de Pico et fait partie de la série « Quelques jours en septembre 2001 et quelques mois après. »

J’ai photographié avec un appareil Alpa avec objectif Angenieux.
Les tirages sont des vintages réalisés sur papier Ilfochrome classic par l’atelier Roland Dufau.

visitez mon site web : www.annieguir.com

   
 
   
 
     
 
     

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