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| « Il y a au commencement de chaque œuvre de Claude HASSAN, et jusqu’à son achèvement, une attitude affirmée dont la nécessité pour l’artiste est de se situer dans l’exacte distance qu’elle souhaite tenir avec l’œuvre. Attitude et non état d’esprit.
Attitude et donc conduite à tenir et aussi volonté d’être clairement là, dans cet écart. Cette distance, disons qu’elle s’exprime à travers une alternative. Hassan se situe : soit derrière l’œuvre, c’est-à-dire qu’elle traverse, soit dans une frontalité qui la fait s’affirmer dans un éblouissement. Le format et la dimension de l’œuvre sont bien sûr fonction de cette distanciation. En général les petits formats ont une profondeur que les plus grands n’ont pas, débarrassés d’un besoin d’illusion. Il y a donc tour à tour dans ce travail une extrême préciosité qui tient à la subtilité d’une lumière et d’un espace, et une monumentalité de structure qui m’incite à penser qu’elle serait comme un regard porté sur un détail précieux et infirme, dont la forme agrandie apparaît dans sa géométrie secrète et dont la couleur, réduite à sa seule qualité chimique, s’intensifie… » |
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