Jean Broustra |
Sur les pas d’Ulysse dit le rusé et « polytropos », celui qui est en de nombreux lieux, Jean Broustra passe d’un champ à l’autre avec allégresse. C’est un « Homme promenade », titre d’un de ses romans pour lequel en 2006, il a reçu le prix Charles Brisset. |
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Delia Kohen |
Bossuet et bien d’autres. Ses amis en psychiatrie François Tosquelles, Jean Oury, Fernand Deligny. Il a des affinités particulièrement avec certaines psychanalystes, Catherine Millot dans « Abîmes ordinaires » et Monique Schneider dans « Don juan ou le procès de la séduction ». |
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Jean Segalen |
Son expérience clinique de psychiatre, psychanalyste le conduit à faire une place essentielle au corps et à la mémoire sensorielle, socle sur lequel se construit l’inconscient, ce qu’Yves Bonnefoy appelle notre « arrière pays ». |
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Francis Cohen |
Le livre est traversé par un souffle de vérité, un ton juste, comme Lacan a pu l’écrire « la vérité s’y avère complexe par essence, humble en ses offices et étrangère à la réalité, insoumise au choix du sexe, parente de la mort et à tout prendre plutôt inhumaine ». Il témoigne d’une écriture du manque de « l’impossible, qui, misérable, s’obstine… » notation tirée des carnets de Jean Broustra. Comment composer avec « l’insuffisance centrale de l’être » comme dirait Artaud, l’écriture de ce livre s’y risque avec succès et élégance. Delia Kohen
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L’Invité 11 janvier 2011
Jean Broustra pour son livre "Traité du bas de l'être" Editions érès 2010 Présentation Delia Kohen