Albert Nguyên
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Le chemin est d’une parfaite rectitude : élargir la psychanalyse en creusant le nœud, pas sans marcher droit sur un cheveu… pour aller au bout des choses.
Le 3 qui gouverne alors le livre est le « creuser » ; il creuse cette question de l’inconscient, cruciale pour qui pratique l’analyse, source d’un long questionnement sur le sexe et la différence : passant par l’examen de la sexuation, l’Etourdit et l’Hétéros, c’est le sinthome que Michel situe comme point d’arrivée. Il aborde alors le horsexe, le transexualisme et conclut le parcours sur le rapport au sexe pour l’analyste : l’analyste e(s)t le sexe, il incarne le rapport qu’il n’y a pas.
Et il y en a des « t’a » qui font entendre une musique, une partition, une sépartition qui va à la soustraction (l’analyse comporte cette dimension de soustraire) et mieux encore, à la perte pure. La résonance vibre à partir de cette perte que cerne lalangue. Albert Nguyên |