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Quelle réalité de Jacques LACAN chez les freudiens « orthodoxes » de la SPP ? Certainement pas celle que les Lacaniens imaginent ! « A propos du maniement, par le psychanalyste, d’un signifiant, comme « clef pulsionnelle » : ça ouvre des registres pulsionnels qui étaient, jusqu’alors, réprimes ». « De nombreux patients ont besoin d’infliger à leur analyste une bonne dose d’endurance et de passivation […] pour pouvoir, eux aussi, en endurer davantage, de leur ça ». « LACAN nous a bien appris la bonne manière de lire FREUD, c’est-à-dire de le lire de façon tout à fait tendancieuse et irrespectueuse et utilitaire et c’est comme ça que moi je lis LACAN ». « Lacan m’intéresse par ce qu’il a de porteur et d’heuristique….. Andrei Roubleff ne représentait pas l’enfer. J’ai tendance à être un peu comme ça. je ne suis pas angélique. Je suis polémique sur le plan politique, pas sur le plan théorique ». Pourquoi n’êtes-vous pas lacanien ? « Personne n’est parfait ! je ne suis pas dans une institution lacanienne « .. .je suis allé voir ailleurs … Lacan a fait un frayage majeur mais l’Ecole Freudienne était institutionnellement ratée ». « La S.P.P est très hétérogène. Je m’y sens bien. Je tiens un séminaire depuis plusieurs années : « Lacan lecteur de Freud ». On me laisse tranquille, de plus orthodoxes que moi ont été malmenés lors de notre dernier congrès… » « Le crime paye! »
Bernard PENOT s’est donné pour tâche d’éclairer le processus de subjectivation de l’être humain à travers l’activité pulsionnelle. Il1e fait, en émaillant ses propos d’illustrations cliniques et en insistant sur le rôle des premiers échanges avec « l’autre parental ». Jean-Pierre BASCLET |
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L’Invité : mardi 13 novembre 2001
Bernard PENOT pour son livre "La passion du sujet Freudien" Editions érès Présentation par Jean-Pierre Basclet et Delia Kohen