Claude Rabant (Mars 2003)

 

Les sculptures de Claude Rabant

Un rassemblement de quelques pièces de tailles assez modestes, homogènes, une famille, une tribu, extraite à peine de la terre, du limon, des grèves ou les matériaux de rebut ont étés récupérés. Et déjà un élan, une danse. Un certain état d’apesanteur soulève la chose, le personnage, le sujet œuvre et amateur indissociables. Il faut rencontrer ces sculptures comme par hasard, le regard est apprivoisé par l’équilibre d’humour et de gravité que la matière dispense, bouts de pierres, de bois, tuiles, cailloux, racines collées, bricolées et le masque surgit, nécessaire, primitif, tout puissant, omniscient. En contrepoint, une légèreté extrême- orientale, l’art de l’élision découle de l’économie de moyens, le chromatisme très doux, essentiel, des teintures naturelles, comme les oxydes qui colorent la terre, souligne ce qui de l’objet attendait d’être révèle. Alors ça parle cette aventure de la r découverts de l’idole, du fétiche mis à nu  » par les célibataires mêmes.  » L’esprit est une énigme joyeuse.

Francis COHEN

 
 
 

Laisser un commentaire

Your email address will not be published.