[ … ) Si le fil de la parole déployée dans la cure prend effet sur le divan, ce qui s’en écrit s’appuie volontiers sur la polysémie de ce même signifiant, « diwan » :
Salle du Conseil, livre de compte, recueil de poèmes. C’est cette « écriture » du « divan », cette écriture poétique qui « oriente » le Réel, que nous avançons comme thème de travail [ … ).
[ … ) Si I’évolution actuelle du lien social évoque le possible d’une nouvelle clinique, «l’écriture du divan» comme écriture des noeuds [borroméens), parait autoriser un déplacement de la question: cette« autre» écriture ne conduit-elle pas plut6t a un renouvellement de la langue de la psychanalyse ?
Parions que sera mise a I’épreuve cette question dans tous ses artifices: convocation de I’ art, de la littérature, du théâtre et de la poésie bien sur dont la langue illustre au mieux la proposition de Lacan de « s’appuyer contre un signifiant » pour penser! [ … )