Robert Samacher |
Des traces aux restes d’une langue maternelle, vous tentez de tenir le fil de la destruction et de la création au cœur de la pulsion de mort. Insistant sur, non point une dualité pulsionnelle mais une continuité pulsion de vie / pulsion de mort, vous interrogez tout autant le passage à l’acte et la dangerosité de la psychose que les enjeux structurels, ainsi de la mélancolie dans son rapport à la chose, à l’objet « a ». Si vous faites part de votre expérience personnelle et ce, au travers de votre histoire familiale, point de départ de ce rassemblement de textes, (voir votre commentaire du « Schmattès ») vous écrivez également votre clinique quotidienne. Celle ci se donnant à lire constamment dans votre ouvrage. |
|
Philippe Boucké |
A votre ami O. Douville, qui dans sa préface fait référence à un tripode qu’il nomme : langue, corps, institution, je préférerai pour ce soir celui de : langage, corps et discours. Cette mienne préférence me permettra tant en ce qui concerne les questions d’esthétique que l’éthique et le problème de l’acte analytique, thèmes que vous abordez, d’ouvrir cette discussion avec une première question : quid du traitement de la haine dans notre pratique, qui est certainement autre après Auschwitz ? (Robert Samacher a répondu à cette question fort précisément, reprenant point par point la construction de son livre, mais dans le temps imparti de notre soirée, nous ne pûmes aborder d’autres réflexions, ce d’autant que le public questionna essentiellement haine et barbarie) Philippe Beucké |
|
Roth |
L’Invité : mardi 4 mai 2010
Robert Samacher pour son livre "Sur la pulsion de mort" Création et destruction au cœur de l'humain Hermann Editions – 2009 Présentation Philippe Boucké