Le livre de Robert Samacher déploie une réflexion sur les fondements de l’identité juive afin de cerner ce quelque chose d’indicible, d’insaisissable qui la constitue. S’inspirant des interrogations de Freud sur son rapport au judaïsme, de ce qui lui échappait sur le plan affectif et émotionnel, l’auteur s’efforce de mettre en mots, à partir de sa propre histoire et de son expérience de la psychanalyse, ce que signifie pour lui « être juif », et plus largement, de saisir l’enjeu de l’existence juive en tant que destinée singulière.
Prenant le parti de se situer comme sujet clinique, il revisite d’abord l’oubli dont pour lui, le yiddish est frappé, et analyse sa sensibilité particulière à cette langue restée, dans le contexte de la Seconde Guerre, la langue des premiers échanges avec sa mère, en lien direct avec l’inconscient, langue heimisch et heimlich qu’il n’a pu apprendre comme langue conceptuelle, langue de culture, mais qui ne cesse d’irriguer sa pensée sans qu’il en ait conscience. Il pose alors la question du rapport au yiddish comme « langue assassinée » en s’appuyant sur le témoignage de Rachel Ertel, et attire l’attention sur l’importance, dans ce qui fonde un sujet et l’attache à ses racines, des traces de ce qui participe d’un Réel indicible antérieur à toute symbolisation, ainsi que du travail de la coupure et du nouage entre le corps et la lettre.
Il se penche ensuite, à partir de son vécu, sur le sentiment d’être juif, en insistant sur la responsabilité du sujet quant aux signifiants et affects qui sont véhiculés par le discours qui lui préexiste et dont il se revêt. Né juif parce que fruit du désir de deux parents juifs qui ont mis en jeu leur responsabilité tout en engageant la sienne, il a dit oui au signifiant de sa judéité, et a dû en accepter les conséquences dans un monde occidental en pleine tourmente. La question juive a pour cette raison toujours fait corps avec son histoire marquée par la déportation de son père entre 1942 et 1945, la vie sous l’Occupation, la confrontation à l’antisémitisme pendant et après la Guerre où il a pu être aux prises avec les préjugés raciaux de l’époque et avec les stigmatisations infamantes suscitant un sentiment de culpabilité lié à une faute incompréhensible. Il témoigne de ce vécu en racontant certains souvenirs d’enfance, puis interroge les enjeux de la francisation de son patronyme. Enfin, tout en soulignant le caractère pluriel et riche de nuances des manifestations de l’être juif, il décrit son cheminement particulier de juif non croyant, mais initié à la culture juive, et dont le lien au judaïsme est progressivement passé par la référence freudienne.
Quel était donc le rapport de Freud au judaïsme ? Son ambivalence est connue, mais Robert Samacher insiste sur l’essentialisme qui le rattachait affectivement à l’esprit juif, sur les sensations formant un ressenti se manifestant comme Réel hors sens et touchant aux coordonnées d’une jouissance sans mots. Il repère ainsi ce qui met en jeu la question des origines et la nostalgie, mais aussi ce qui s’est inscrit pour Freud comme coupures d’avec la tradition judaïque, par où s’est affirmé son désir de fonder une nouvelle science, la psychanalyse, science de l’inconscient à vocation universelle articulée à la vérité de chaque sujet.
Tout en affirmant son identité juive, Freud, détaché de la religion de ses pères, portait un regard extérieur sur le judaïsme, et c’est ainsi qu’il a pu dégager les figures mythiques aux fondements de la psychanalyse, articulées aux récits de Totem et Tabou, d’Œdipe, et de l’Exode centré sur la remise à Moïse des Tables de la Loi où s’énonce l’interdit du meurtre et de l’inceste. C’est avec ces récits que Freud met au jour l’essentialité du père et de son nom dans l’ordre de la loi. À cet égard, Robert Samacher rappelle combien le meurtre du père primitif par les fils vient affirmer une vérité de l’inconscient qui se répète dans le mythe d’œdipe et dans la Bible où, selon Freud, Moïse est assassiné par les Hébreux. Il rend sensible sa portée humanisante dans le déploiement du temps et des générations, tant au niveau ontogénétique que phylogénétique, montre son rôle crucial dans la mise en place des institutions religieuses et sociales, notamment des religions monothéistes, et surtout éclaire sa fonction de maillon indispensable pour que puisse se construire la réalité psychique, se réaliser la première identification permettant l’émergence du sujet. C’est alors que Robert Samacher explicite de façon approfondie les hypothèses freudiennes autour de la figure de Moïse, ce passeur des Dix Commandements qui unifie le peuple juif en lui donnant une religion qui lui offre un sentiment d’élection en lui imposant un progrès dans la spiritualité par la Loi qu’elle promeut. Mais il prolonge ensuite l’enquête de Freud en se penchant sur une autre figure mythique de l’histoire biblique, celle d’Abraham qui fait alliance avec Dieu au prix d’une coupure fondamentale, la circoncision, dont le rituel se substitue au sacrifice meurtrier de l’enfant. Cette marque du père qui s’inscrit symboliquement dans la chair est la marque humanisante d’un passage, d’une castration symbolique. Elle constitue une coupure d’avec l’animalité, une coupure dans la jouissance qui va de pair avec la reconnaissance d’une perte qui rend possible la dynamique de vie et la relation au transcendant. La question de la coupure traverse le Tanakh, et c’est bien en se maintenant en dehors de tous les courants religieux visant à faire Un, que les Juifs ont réussi à préserver une incomplétude, un manque à avoir et un manque à être suscitant en permanence une ouverture fondamentale aux interprétations multiples, aux questionnements existentiels, et un désir de persister et de se dépasser.
L’étude des figures bibliques au fondement de ce qui particularise le peuple juif comme peuple du passage et de la coupure, ayant pour seule patrie le Livre, va alors permettre à Robert Samacher d’en venir aux raisons qui en font un peuple honni et persécuté, et de mettre au jour dans toute leur complexité, au travers d’un repérage des moments de rupture historique et épistémologique, les causes non seulement de l’antijudaïsme qui apparaît dès l’Antiquité, mais aussi de l’antisémitisme racial dont il questionne la constante résurgence. Ce faisant, il interroge la spécificité de la haine qui est déployée contre les juifs, en envisageant les différentes modalités de son expression, de la haine primitive qui est haine de l’être à l’égard de l’Autre qui soustrait à l’infini de la jouissance, à cet autre aspect de la haine qu’est l’invidia. Ainsi, au fil d’une recherche minutieuse et fort documentée, Robert Samacher explique d’abord comment la circoncision est au cœur de la judéophobie en venant concentrer toutes les peurs archaïques de la castration. Il examine ensuite les racines de cette haine depuis la Genèse biblique autour des rivalités familiales fratricides suscitées par les pères, puis il insiste sur la jalousie et la frustration qu’a engendrées la très convoitée élection sacrée des juifs. L’antijudaïsme religieux est alors tout particulièrement exploré, notamment au travers de la façon dont les chrétiens projettent sur les Juifs la culpabilité liée au meurtre du père en les tenant responsables du déicide. Cet antijudaïsme chrétien prend naissance avec Saint Paul qui renonce à la loi juive et à son éthique en introduisant une dissociation entre la loi et la foi, ainsi qu’un dualisme entre le corps et l’esprit. Il abandonne en effet la loi symbolique référée à la castration par la circoncision, pour privilégier la loi surmoïque du péché fondée sur le péché originel et mettre l’accent sur la foi, l’amour et la rédemption, cependant qu’il introduit -à la place de l’élection- la notion de prédestination et un prosélytisme intégrateur à visée universelle. Alors, dans ce monde chrétien en expansion, les Juifs, par leur intransigeance dans leur foi en un Dieu unique, par leur respect de la Loi et le maintien de leurs espérances messianiques qui laissent place au vide, par leur fidélité aussi à leurs traditions et notamment à la pratique du commentaire de la Torah, par leur désir, enfin, de transmettre la religion du Père, imposent leur singularité ; et de susciter l’envie à rester toujours dans une position d’exception, se trouvent rejetés et traités comme des parias, revers d’une même médaille (l’objet a)… Ainsi l’antijudaïsme chrétien a-t-il perduré au fil des siècles et s’est même exacerbé avec Luther dont les harangues font du juif un reste inassimilable à éliminer. Puis avec l’arrivée, à la fin du XIXe, des idéologies nationalistes et raciales, empreintes en Allemagne d’une nostalgie mortifère du monde païen, est apparu l’antisémitisme raciste qui dans son tournant paranoïaque, conduisit au khurbn, à la Catastrophe. Est alors expliqué comment est né dans ce contexte de la toute fin du XIXe, le mouvement sioniste qui soutenait la possibilité de constituer un foyer juif en Palestine, mais dont la réalisation en 1948 se fit au détriment de populations locales palestiniennes et alimenta un antijudaïsme proprement musulman.
Le monde contemporain connaît cependant de nouvelles formes d’antisémitisme qui amènent l’auteur à considérer la fonction de la religion et à comparer la place de la Loi et le rapport à Dieu dans les trois religions monothéistes, afin d’éclairer, à partir des sources coraniques, la spécificité de l’antisémitisme musulman qui se déchaîne dans la propagande djihadiste. Cet imaginaire du Djihad peut déterminer certains passages à l’acte meurtriers, soulevant des problématiques auxquelles les lois de la République ne peuvent pas répondre car elles relèvent d’influences religieuses qui leur échappent. Est discuté à cette occasion l’absence de procès du meurtrier, considéré comme fou, de Sarah Halimi, sans que la Justice ne cherche à évaluer le poids des influences religieuses et culturelles, ni à situer la responsabilité de ce sujet dans son acte. Mais d’autres formes d’antisémitisme contemporain sont encore dénoncées comme le négationnisme et le révisionnisme véhiculés par les « assassins de la mémoire » qui s’attachent à neutraliser le signifiant dans ses effets de vérité. Robert Samacher montre comment la machine négationniste se met en place chaque fois que se perpétue un génocide pour tenter d’en effacer les traces, et que c’est bien la haine de l’être visant la forclusion de toute trace que l’on retrouve chez les négationnistes, chez les profanateurs de sépultures et chez les fauteurs même de génocide qui cherchent à détruire tout ce qui fait altérité en allant chercher dans le réel de la trace un reste à cerner pour l’expulser ou se l’approprier. La violence de la machine négationniste fait régulièrement son apparition dans notre actualité et n’est peut-être pas sans s’exercer encore d’une autre manière à travers les mensonges de Poutine dans sa guerre contre l’Ukraine et sa volonté de réécrire l’histoire.
Alors, dans quels mouvements identificatoires se trouve pris le sujet appartenant au peuple juif dans sa confrontation à l’image en miroir marquée de haine que lui renvoie l’antisémite, et de quel recours se saisit-il ? Une partie de l’ouvrage est consacrée au regard porté sur le juif, à la tentative de déshumanisation du juif par sa défiguration, sa réduction à une juxtaposition de traits, et par la traque de sa petite différence. Est notamment développée, à partir de la nouvelle de Gogol, la question du nez comme métaphore et métonymie du juif. Mais Robert Samacher s’appuie sur la topique du miroir pour penser la bascule du regard : celle, d’une part, qui permet sa réversibilité, telle qu’on la trouve dans l’humour juif, le Vits, le mot d’esprit, grâce auquel le juif reprend à son compte le regard stigmatisant, et le retourne contre son adversaire. Celle, d’autre part, qui confronte le sujet juif à un choix obligé qui aliène ou libère : soit il adhère au désir ou la jouissance de l’Autre au prix de son reniement comme sujet, soit au contraire il choisit de revendiquer sa judéité pour affirmer son existence, choix qui fait appel au gradient de liberté et à la responsabilité du sujet. À cet égard, sont pointées, avec Lévinas, les limites de la position sartrienne qui, dans sa distinction du Juif authentique et du Juif inauthentique, réifie la question juive et sa complexité en la cantonnant au seul regard de l’Autre -l’antisémite- qui enrobe le sujet et le détermine. Le Juif est bien plutôt le fruit d’une histoire personnelle et globale dans laquelle il prend sa part de responsabilité. Né dans une famille juive, il reçoit le sceau des idéaux familiaux qui est la marque d’un destin à endosser, mais il n’y a pas de déterminisme absolu qui force à entrer dans un costume car le désir du sujet peut le détourner d’un destin considéré comme inéluctable. En particulier, il peut être mû par un désir qui consiste à ne pas s’arrêter aux barrières de la tradition, tout en tenant à préserver la transmission de la culture juive en répondant à une fidélité qu’il se doit à lui-même et qui échappe à toute rationalité. Mais il y a encore d’autres choix de vie, comme en témoignent les tentatives de s’assimiler ou les conversions d’une religion à une autre.
En revenant sur le fait religieux, Robert Samacher s’appuie sur L’avenir d’une illusion puis sur la théorisation lacanienne pour démonter les rouages inconscients relatifs aux phénomènes de foule, de croyance, de rumeurs. Ce qu’il met en exergue, c’est qu’il n’y a pas d’Autre de l’Autre, qu’il y a un vide impossible à combler, et que c’est dans le processus de recouvrement de ce vide insupportable que naissent ces phénomènes de foule qui se nourrissent de préjugés, de convictions et de haine, et qui conduisent à la désignation d’un bouc émissaire, comme en témoignent l’accusation de meurtre rituel à l’encontre des Juifs au XIIè siècle, ou au XXè, la « rumeur d’Orléans » ou la rumeur d’un complot juif mondial qui édifie un grand ennemi. Surtout, il pointe la force et l’attrait de jouissance que véhiculent aussi bien les rumeurs dans leur façon de prendre parfois l’apparence d’une mise en doute pour semer la confusion, que les mensonges érigés en vérité alternative dans un déni pervers, ou encore ces formes contemporaines de la rumeur que sont les fake news qui visent à désinformer et manipuler l’opinion. Abordant alors le documentaire complotiste Hold up, il rappelle les mécanismes identificatoires en jeu dans les effets de suggestion, de contagion ou d’influence au sein des foules. Tous ces phénomènes reposent sur un même mécanisme de négation de la négation qui nie la logique de la preuve et le doute cartésien, privilégie une conception obscurantiste et autocentrée du monde, et aboutit à la constitution d’une néo-réalité qui met à mal tout rapport à la vérité dans une paranoïa généralisée où sont tombées les barrières contre la Chose. C’est ainsi ce statut de vérité dans la communauté des hommes que Robert Samacher interroge en éclairant ce qu’il en est de la mise en place -ou pas- d’un jugement par quoi le bon et le pas bon, le faux et le vrai peuvent être distingués, et en soulignant la différence fondamentale entre croyance et conviction dans le rapport du sujet aux rumeurs.
Quand le Père symbolique n’est pas reconnu, c’est le Père de la horde sans foi ni loi qui fait son retour. Aussi, face à ce qui peut se déployer de haine et de barbarie dans l’Histoire, de mise à mal radicale du rapport à la vérité, l’ouvrage débouche sur un appel à la responsabilité du sujet. Fondamentalement distincte de la culpabilité qui s’impose surmoïquement du lieu de l’Autre et met en jeu une jouissance masochiste et une injonction à se conformer, la responsabilité de sujet relève de l’éthique. Elle convoque le consentement à se laisser porter par le signifiant qui oriente son existence, la capacité de ne pas céder sur son désir, la reconnaissance que l’Homme est fondamentalement seul. L’Histoire a montré à quel point certains individus peuvent être aliénés dans une obéissance aveugle à un chef idéalisé en renonçant à toute pensée et responsabilités personnelles, tel Eichmann qui n’a pas hésité à faire le choix d’appliquer des directives criminelles dans « la banalité du mal ». Robert Samacher souligne que la responsabilité du sujet est à situer en fonction de la structure. Si le pervers est bien responsable de ses actes tant il est maître dans le maniement de la jouissance maligne, se pose la question de savoir dans quelle mesure les paranoïaques, chez lesquels le jugement fait défaut, ont ou pas à répondre de leurs crimes. Quant au névrosé, il est celui qui se réfugie dans une vérité mensongère pour éviter la castration. Chaque un, mis au pied du mur, est amené à trancher. C’est le moment où l’individu se révèle dans sa vérité de sujet. Il peut suivre la voie immédiate de la facilité par lâcheté ou par peur. Mais il peut aussi faire un choix qui lui paraît plus juste, non pas moral mais éthique, comme le fit le colonel Picquart lors de l’affaire Dreyfus. Au contraire des philosophes Heidegger et Alain, aliénés à leur passion antisémite, le colonel Picquart, malgré ses préjugés, pris position individuellement en revenant sur son premier jugement et sans reculer devant les menaces à son encontre, au nom de la vérité. Comme nombre de résistants pendant la Seconde Guerre, il alla, dans sa conviction de l’innocence de Dreyfus, jusqu’au bout de son désir, en assumant l’essence de son être.
Robert Samacher nous offre un livre dense mais prenant, tant par l’ampleur que par la profondeur de la recherche qui s’y déploie. Interpellant avec rigueur plusieurs disciplines en contrepoint de la référence à la psychanalyse -dont il prend soin d’expliciter certaines notions primordiales dans des « compléments théoriques » à la toute fin de l’ouvrage-, il revient aux sources, et déplie patiemment les mouvements du passé comme ceux de notre actualité, pour penser, au plus juste, le fonctionnement et le vécu humains dans toute leur complexité. Ainsi met-il en lumière ce qui particularise la traversée du peuple juif dans l’Histoire, en faisant résonner des questionnements existentiels sur l’être juif qui touchent chaque un dans ce qui le fonde dans son humanité, sa singularité, son lien à ses origines, ses choix de vie. Il dégage la place essentielle de la marque signifiante qui préside au sujet, du ressenti échappant au langage, des identifications, du désir face à l’emprise de la culpabilité. Surtout, il s’efforce sans relâche à mettre en mots l’insaisissable qui persécute l’antisémite, à fixer les événements qui font témoignage, et à creuser la réflexion sur la haine et l’insondable de sa résurgence. Au croisement de l’histoire individuelle et de l’histoire collective, il accomplit ainsi un travail de mémoire sans connotation mélancolique, soutenu par une éthique résolument tournée vers une dynamique de vie et mue par l’acceptation de ce que de l’Autre, aucune réponse ne peut venir. Sans perdre l’espoir que les humains sauront un jour tirer les enseignements de l’Histoire, il fait entendre avec force qu’il n’y a pas d’humanité vivable sans coupure dans la jouissance, et tout en se soulevant contre un certain nombre de faits actuels, appelle à la responsabilité du sujet qui, délestée des impératifs du surmoi, est seule à même de faire barrière à la menace que constitue le retour de la barbarie dans l’attraction de la Chose et la volonté d’anéantissement de l’autre. En ce sens, si ce livre se distingue par la richesse de ses développements, de ses analyses et de ses questionnements, il a aussi le mérite d’être porteur d’une grande force de vérité et de sensibilité, irriguée par l’engagement qui anime son auteur dont le désir n’est pas coupé de ses propres racines.
Virginie Chardenet, psychanalyste, membre de l’École Freudienne.
Présentation empathique et sensible, autant que le livre de Robert Samacher